Bleach | Life of Battle
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 A light of darkness in an ocean of pain [[Ggio]]

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I.R.U

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MessageSujet: A light of darkness in an ocean of pain [[Ggio]]   A light of darkness in an ocean of pain [[Ggio]] EmptyJeu 29 Jan - 2:31




Tout de noir et de rouge, tel était le monde tout autour. La chaleur d’un épais liquide qui n’aurait pas dû être là vint se frayer un chemin vers l’épiderme rosé d’une jeune femme qui n’avait rien à faire là. Mais où était-ce, là ? Sur une route inconnue, dans un pays inconnu. Dans les décombres fumants d’une vie passée qu’il fallait oublier, dans la carcasse métallique encore chaude et vibrante d’une voiture endommagée, un simple son fut émis. Ce n’était pas un son plaisant, loin s’en faut, du genre que l’on donnerait tout pour ne jamais entendre. C’était un pleur, un gémissement de douleur, de peur et d’hystérie. Des émotions violentes, instinctives et profondes, c’était probablement cela qui rendait ce cri si repoussant.

Encore attachée au siège de ce qui était autrefois une voiture, une jeune femme  aux longs cheveux de soie était prise d’une peur panique, incapable à contrôler, perdue, désemparée, bloquée dans une voiture renversée d’où ne s’échappait que l’odeur du métal chaud, du sang et de la mort. Son bras gauche pendait misérablement au bout de son épaule tordue, appuyé contre la vitre du pare-brise qui se tentait d’un rouge profond à mesure que le sang gouttait dessus. De son front, une estafilade s’étendait jusqu’au milieu de son crâne, certes superficielle, mais ô combien douloureuse. Sa poitrine lui était douloureuse là où la ceinture de sécurité avait fait son office. Probablement même avait-elle quelques côtés fêlés.

Dans sa folie, la jeune femme ne pensa pas un seul instant à se détacher, pas plus qu’elle ne pensa à se préoccuper de son compagnon de route, inconscient à côté d’elle. Cela n’aurait eu aucune importance dans tous les cas, il était déjà mort. Son corps pendait sans vie, simplement retenu par la ceinture, les bras au-dessus (ou au-dessous ?) de sa tête comme s’il s’était endormi. Mais la manière qu’avant son crâne de pendre n’était pas naturel, comme s’il n’était retenu que par la peau tendu de son cou. C’était d’ailleurs de lui que venait le plus gros du sang, son crâne était ouvert sur une large portion et il fut heureux que la jeune femme n’en ait rien vu, sans quoi elle aurait sûrement paniqué d’autant plus.

Toutefois, à force de ruades et de déhanchement, le mécanisme déjà malmené du prétensionneur finit par céder laissant tomber la jeune femme de tout son point sur le pare-brise. Le craquement de la vitre et des os brisé, aussi horrible soit-il, fut couvert par le hurlement de douleurs, les pleurs et les larmes. Ainsi recroquevillé sur elle-même, elle se mit à pleurer toutes les larmes que son corps n’avait pas déjà versées, hurlant à sa douleur, sa peine et sa peur. Serrant contre sa poitrine douloureuse un petit livre rouge, comme si sa propre vie en dépendait, le temps semblait s’étirer à l’infini alors qu’elle gisait là, ses vêtements se gorgeant d’un liquide carmin presque noir qui commençait déjà à se figer. Sanglotant, le petit corps se mit à frissonner, le choc était passé, la douleur bien présente semblait décider à ne pas disparaître, aussi le froid fît il son apparition, insidieux, pernicieux pour venir embrasser la jeune femme.

Comme mue par son instinct, ce qui devait probablement être le cas, la brunette redressa ses lunettes cassées sur son nez rouge de pleurs, alors elle se mit à ramper pour s’extirper de la carcasse refroidissante. Ce ne fut pas bien dur, même pour quelqu’un comme elle, malgré la douleur de son bras qui semblait vouloir la retenir en arrière, malgré le sang qui coulait de sa plaie en un flot qui semblait ininterrompu, lui tombant dans les yeux, lui brouillant la vue plus qu’elle ne l’était déjà par les larmes versées. Finalement, une fois à l’extérieur, l’odeur âcre de la mort et de la souffrance sembla plus présente encore. Le froid et le vertige l’a prirent avec d’autant plus de violences alors qu’elle se mettait debout avec forces difficultés, trébuchant contre des obstacles inexistants, semblable à des murs qui se dresseraient face à la moindre once de volonté qu’elle pouvait émettre.

Seule, comme abandonnée par la vie elle-même, la jeune femme se dressait à, en contre-bas d’une route qui lui était inconnue. Derrière elle, ce qui semblait son passé, mort, détruit et que l’on oublierait en un battement de cœur. Devant elle, ce qui semblait son avenir, vide et froid, où la mort et la douleur semblait au rendez-vous. Avançant d’un pas titubant comme si cela lui en coûtait, et c’en était le cas à ne pas douter, elle posa enfin un pied faible et tremblant sur le bitume d’un route, au croisement de deux chemins. Eperdue, désemparée, elle ne savait ni que faire, ni que penser. Alors elle se tint là, droite sans en avoir conscience, les yeux dans le vague à observer le vide qui s’offrait à elle tandis que quelques présences se faisaient plus fortes. Sans un bruit, un homme d’un certain âge vint se placer près d’elle. Livide et immatériel, il la fixait avec le regard de celui qui se sait coupable et vient chercher la pénitence et la miséricorde.


« Je suis désolé, tellement désolé… »

Mais déjà, elle l’avait oublié. Face à elle, ce qui semblait être une famille. Un homme, une femme et un enfant, une petite fille. Tout trois semblaient tout aussi perdus et livide, à peine conscient du cliquetis funèbre de la chaine qui pendait à leurs cous. Puis leur attention se fixa sur la jeune femme et le vieil homme. Alors la colère prit position en lieu et place du silence oppressant d’après une catastrophe. Mais là encore, la jeune femme resta impassible, comme si les voix et la colère n’était qu’un cours d’eau et qu’elle était une des pierres du lit, s’écoulant autour d’elle sans l’emporter. Toutefois, à pas lent, elle s’éloigna, passant devant la famille comme s’ils n’existaient pas, les laissant à leurs histoires de fantômes avec celui qu’ils disaient responsable.

Comme hypnotisée, la jeune femme continua sa marche, claudiquant avec une peine et une souffrance visible sur son visage comme un masque permanent. Ses vêtements poisseux lui collaient au corps, tout comme l’odeur de la fumée et de la mort, s’ajoutant à son malaise et à ses nausées. Mais quelque chose l’attirait par-là, sans savoir ni où ni qu’était-ce ce là. Alors elle avançait, serrant son petit livre de son bras valide contre sa poitrine, malgré son envie de s’arrêter, de s’allonger et d’attendre, car une force dont elle ignorait tout lui semblait comme la lumière d’une flamme à un papillon de nuit.




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MessageSujet: Re: A light of darkness in an ocean of pain [[Ggio]]   A light of darkness in an ocean of pain [[Ggio]] EmptyVen 30 Jan - 20:08



A light of darkness in an ocean of pain  ~► I.R.U

Dans une nuit éternelle, un ténébreux ciel noir avait pris d’assaut le Hueco Mundo, la lune promulguait une lumière suffisamment intense pour permettre d'apercevoir quelques ébauches d'arbustes, et le sable blanc d'argent reflétaient passionnément la sensation de solitude et de déception de ce bas monde...
Ce jour avait permis à un arrancar de passer au delà de ces limites, de franchir un passage, d'entrer dans le monde des mortels, le monde des humains.
Ce fut primordialement grâce à sa majesté, ô grand Barrangan.
Et c'est ainsi que le Garganta du fracción , le téléporta aléatoirement dans cette nouvelle nature.
Le décor changea brutalement, le ciel était maintenant bleu et d'agréable nuages blancs arborait l'atmosphère plutôt convivial de cette société moderne.
Comme après une longue nuit de sommeil, Ggio se frotta les yeux, effectivement le changement si brutal de luminosité l'aveugla, puis tout doucement en retrouvant sa vision initiale, il aperçut clairement un sentier, autrement dit il se trouvait au dessus d'une route, mais l'arrancar n'eu pas le temps de poser les effets et les causes, car une odeur rebutante l'interpella, le genre d'odeur que Ggio n'avait pas l'habitude de respirer et qui l’écœura profondément.

Il fit un mouvement de tête comme dégoûté et fronça les sourcils, ce qu'il venait de sentir n'était rien d'autre qu'une intense fumée noire et il ne lui fallut peu de temps avant découvre de quoi il s'agissait.
L'arrancar comme dérangé par cet évènement se précipita sur les lieux en longeant le nuage sinistre.
Trois humains s'y trouvait, un homme d’un certain âge était à genoux et son dos était complètement plissé, de tel sorte que son thorax longeait ses cuisses, celui-ci pleurait à chaudes larmes et priait une divinité de lui accorder le pardon...
Ggio à quelques pas du drame comprit fatalement qu'un incident venait de ce dérouler.
Soudainement il ressentit une pression spirituelle, rien d’inquiétant non mais ce reiryoku était bien différent de celui d'un Shinigami, la première impression du Tigre fut exotique, de quoi et de qui pouvait bien venir cette fameuse pression spirituelle?
L'instinct de curiosité du fracción le poussa à localiser cette énergie inexplicable, il partit tel un éclair, utilisant son sonido pour retracer l'inconnue.
En l'espace d'un instant, il se trouva à quelques mètres de l'étranger, ou devrais-je dire l'étrangère, effectivement ce ne fut qu'une jeune femme qui marchait, elle était dans un piteuse état, ses vêtements imbibés de sang rendait la situation bien désolante, un de ses bras était blessé et son visage était couvert du liquide rouge qui débordait de touts bords.
La jeune femme s'arrêta, Ggio se trouvait devant elle, calmement il descendit à terre.
Les deux yeux rosés de la fille fixait l'arrancar, elle le voyait assurément, les pensées du Tigre se confirmèrent tout autant que la pression spirituelle qu'il avait ressentis auparavant, ce n'était pas une humaine.
   
 
▬ Alors comme sa on peut me voir! Eh bien où vas-tu ma petite, tu as perdus tes parents?

Il ajouta son célèbre sourire narquois et attendit la réponse de la tendre malheureuse.


Ps: Désolé pour l'attente! ^^


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MessageSujet: Re: A light of darkness in an ocean of pain [[Ggio]]   A light of darkness in an ocean of pain [[Ggio]] EmptyMar 3 Fév - 2:09




Implacable, de sa démarche claudicante qu’on l’a jugerait ridicule, pour ne pas dire pitoyable, la jeune femme continuait son chemin avec une force qu’elle ne s’expliquait pas elle-même. Le sang de sa plaie continuait de dégoutter à chaque pas, de ses vêtements gorgés, de son visage tiré par la douleur. Sans faiblir et malgré son souffle qui devenait plus lourd à mesure que l’effort se faisait plus grand, la jeune femme fini cependant par atteindre l’apogée de son périple, là où la présence se faisait plus forte que jamais. Vide, elle s’arrêta sur place sans plus chercher à savoir où elle était malgré la possibilité d’une voiture pouvant la faucher comme un épi de blé.

Sa vision trouble n’était certes pas due qu’aux verres brisés de ses lunettes. Bien que l’épais liquide carmin qui suintait ne fût pas entièrement le sien, elle avait passé un temps non-négligeable alors inconsciente dans la carcasse métallique, résultant en une perte conséquente pour quelqu’un de sa corpulence. Le monde tournait lentement autour d’elle alors que son regard se perdait dans l’horizon lointain du vide. A moins que ce ne soit elle qui tanguait alors sous la légère brise ? Sa propre perception de son corps était encore plus confuse que son esprit. Le miracle qui l’avait fait marcher et tenir jusqu’à ce point précis semblait se dissiper dans une lente agonie. Debout, là, au milieu de la route, le temps semblait à la fois suspendu et redoublé. Pour elle, il était impossible de savoir si plus d’une seconde, d’une minute ou d’une heure s’était écoulé quand survint le changement.

Semblant tomber du ciel, ce qui était d’ailleurs le cas, ce qui ressemblait à un chevalier blanc, mais était loin d’en être un, vint se poser devant elle. Il n’était pas bien grand, du moins pas beaucoup plus qu’elle. Il avait aussi des cheveux noirs, mais ces yeux dorés lui donnaient une allure étrange. Pas moins  étrange, toutefois, que ne l’était son couvre-chef ressemblant étrangement à un casque ou un masque aux longues dents effilées. Vêtu d’une longue tunique blanche, il n’avait aucunement l’allure d’une personne que l’on pouvait considérer comme sympathique. Mais ce n’était guère cela qui intéressait, ici, la pauvre malheureuse abandonnée.

De son regard tombant, elle fixait avec insistance celui qui venait de la rejoindre. Trop embrouillée encore pour penser sans confusion, trop naïve, pour ne pas dire ignorante, à s’enfuir devant le danger, elle s’accrochait aux bribes de sa conscience pour fixer ce qui n’était, au final, rien d’autre qu’un prédateur pour les gens de son espèce. Bien qu’elle l’ignorât alors à l’instant, bien que son instinct lui dise de fuir en l’instant ce monstre sans âme ni conscience, elle ne pouvait détacher son regard, de peur alors de s’effondrer. Son corps était tiraillé de signaux contradictoires, l’un lui intimant l’ordre de s’enfuir, l’autre de rester. L’un la faisait souffrir, la tenant éveillé, l’autre lui murmurant de se laisser glisser dans un sommeil, réparateur ou définitif.

Mais alors que l’inconnu, sauveur ou destructeur, lui adressait la parole dans une langue qui lui était inconnu. Mais alors qu’il l’a regardait avec un air supérieur qu’il ne pouvait s’interdire, un sourire narquois posé sur les lèvres comme une marque de sa dominance, la brunette finit par céder, laissant son corps et ses nerfs lâcher en une fois, tombant à genoux sans plus se soucier de la douleur qui lui vrilla les os lorsque son corps malmené heurta le tarmac de tout son poids. Pas même lorsque son bras tordu explosa en une gerbe de douleur, lui arrachant un unique cri de souffrance qui se mêla, indiscernable, à ses pleurs et ses larmes. S’épanchant devant un parfait étranger, la jeune femme ne put, pas plus qu’elle ne voulut, réfréner le flot d’émotion post-traumatique qui ne demandait alors qu’à rugir.


« I want my mommy! » Furent les seuls mots qui, alors, pouvaient être distingués parmi les pleurs et les sanglots.



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